La qualité en continu

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Le laboratoire de MGG Polymers est un lieu très important : c’est ici que se décide chaque jour si le plastique recyclé est de qualité suffisante pour être livré aux clients. L’entreprise a récemment renouvelé une grande partie de son équipement de laboratoire et prévoit déjà d’autres mesures pour l’avenir.

Le laboratoire de MGG Polymers est en activité permanente, 24 heures sur 24, tout au long de l’année ! C’est ici que l’on s’assure que la qualité des plastiques recyclés post-consommation (PCR) produits est bien supérieure. Lors de cette sollicitation permanente, l’ensemble de l’équipement du laboratoire est soumis à une charge très importante. C’est pourquoi il a été décidé cet été de renouveler tout le mobilier et d’acquérir un nouvel instrument de test essentiel. « Nous disposons depuis peu d’une nouvelle machine d’essai de traction. C’est là que nos produits doivent passer leur dernier test avant de parvenir au client », explique Philipp Felber, responsable de la gestion de la qualité et de l’environnement chez MGG Polymers.

Du début à la fin

Contrairement à certains autres fabricants, l’usine de Kematen accorde depuis toujours une grande attention au contrôle et à l’assurance qualité. De la réception de la matière première (déchets électroniques) à la sortie des plastiques PCR finis, rien n’est laissé au hasard. L’équipe du laboratoire contrôle en permanence le matériel, et ce pour une bonne raison, comme l’explique Philipp Felber : « Cela nous permet d’intervenir immédiatement si un processus ne fonctionne pas comme prévu. Si nous constatons qu’un plastique ne répond pas à nos exigences de qualité supérieures, le lot est immédiatement bloqué et ne peut pas être livré, car notre système ne le permet plus. Le bon de livraison ne peut par exemple plus être imprimé. La marchandise doit être à nouveau conditionnée jusqu’à ce que tout soit conforme. »

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100 % conforme à la législation

Dans le cadre d’un travail en cinq équipes, les matériaux sont analysés sans interruption, ce qui permet de garantir une qualité de produit conforme et, bien entendu, de respecter les exigences légales. Les différentes analyses se répartissent en trois domaines : les contrôles rhéologiques, mécaniques et enfin chimiques. Les analyses chimiques sont effectuées par un institut de contrôle certifié. Cela permet de garantir que toutes les prescriptions concernant le règlement européen sur les produits chimiques (REACH) et la directive relative à la limitation de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques (RoHS) sont respectées. 

« Chaque année, nous investissons des sommes importantes pour nous assurer que nos produits sont entièrement fabriqués conformément à la législation », souligne Philipp Felber, qui explique ensuite la difficulté du recyclage des plastiques : « En tant que recycleur, nous faisons face à la fois à la législation sur les déchets et à la législation sur les produits. Il est donc important pour nos clients de recevoir un produit contrôlé qui a réellement été fabriqué conformément à toutes les directives légales. Et c’est précisément ce que nous pouvons garantir avec nos certificats de contrôle établis en usine ainsi que d’autres certificats, de sorte que nos clients peuvent fabriquer de nouveaux appareils en toute tranquillité à partir des plastiques PCR. »

De nouveaux projets

Il n’est donc pas surprenant que MGG Polymers ait déjà d’autres projets en tête : le laboratoire lui-même et l’équipe vont s’agrandir. Le matériel sera également régulièrement complété. Comme le révèle Philipp Felber, le laboratoire de MGG Polymers prévoit même une nouveauté : « Nous voulons effectuer des tests de vieillissement en collaboration avec nos clients. Cela constituerait une véritable innovation dans le domaine des plastiques PCR, car ces tests qui simulent le comportement de vieillissement des plastiques sous l’effet de la température ne sont actuellement réalisés que pour la fabrication de nouveaux plastiques à partir de pétrole brut. Ce serait une étape majeure dans le domaine du recyclage des plastiques. »

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Ce qu’il faut savoir sur REACH et RoHS : 

REACH est l’abréviation de « Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals » (enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques). Cette abréviation désigne le règlement européen sur les produits chimiques, en vigueur depuis le 1er juin 2007. L’un des objectifs de REACH est de réglementer l’utilisation des substances (chimiques) extrêmement préoccupantes. Cela s’applique à la substance en tant que telle ainsi qu’aux mélanges et aux articles dans lesquels elle est utilisée. REACH couvre l’ensemble des substances (chimiques) employées dans les produits de consommation. Les fabricants et les importateurs sont responsables de la sécurité des substances chimiques concernées et doivent en apporter la preuve. Selon la dangerosité de la substance, les données correspondantes doivent être mises à la disposition de l’autorité ECHA compétente. Actuellement, 219 substances sont répertoriées comme particulièrement dangereuses dans une liste spécifique (« liste candidate »). Cette liste est complétée deux fois par an selon les besoins.

RoHS est l’abréviation usuelle de « Restriction of (the use of certain) Hazardous Substances in electrical and electronic Equipment », c’est-à-dire imitation de (l’utilisation de certaines) substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques. La nouvelle version de la directive européenne (EU RoHS) est entrée en vigueur le 8 juin 2011. L’objectif de la directive RoHS est de réduire l’impact des substances et des matières particulièrement dangereuses sur la santé et l’environnement. Cette nouvelle directive s’applique à tous les appareils électriques et électroniques et réglemente les substances particulièrement toxiques (par exemple les métaux lourds, les retardateurs de flamme et les plastifiants) qui doivent être limitées au strict minimum. Actuellement, la directive RoHS répertorie les substances dangereuses suivantes : le plomb, le mercure, le cadmium, le chrome hexavalent, les polybromobiphényles (PBB), les polybromodiphényléthers (PBDE), le phtalate de di(2-éthylhexyle) (DEHP), le phtalate de butylbenzyle (BBP), le phtalate de dibutyle (DBP) et le phtalate de diisobutyle (DIBP).